Sergueï Ginzbourg – Les Vampires (2016)

Vamps0Nous allons commencer cette note par un énième coup de gueule, signe d’un certain raz-le-bol, on peut même parler de colère, contre les éditeurs et distributeurs français de films non-anglo-saxons. Le film dont il va être question ici a une fois encore, comme tous les films récents critiqués sur ce blog depuis son ouverture, été traduit de l’anglais. Et l’éditeur a été si fainéant qu’il ne s’est même pas la peine de traduire en français les crédits sur la jaquette du DVD.

Mais il y a pire: le DVD en question ne contient que la version française. Pas de VO, pas de sous-titres, même traduits de l’anglais. Il faut donc supporter les voix d’acteurs qui font le minimum syndical (on les comprend, vu le tarif auquel ils sont payés pour les doublages), et donc une traduction boiteuse qui nous forcera à admettre que le moine Lavr, l’un des personnages principaux, s’appelle « Laurent ». Or les Laurent, c’est comme les Stéphane ou les Robert, c’est bien connu, ça court les rues, en Russie.
Enfin, on notera que la fainéantise de cet éditeur lui fait conserver le titre anglais du film: Vamps (au lieu de Les Vampires, en russe Вурдалаки). Or c’est un fait, en France, les Vamps, c’est ça, et pas autre chose:

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Donc voilà, il s’est encore trouvé un éditeur sagouin, et un traducteur (ou plus probablement un cabinet de traduction) sans éthique professionnelle, pour saloper un film.

Mais parlons dudit film, maintenant.

Au XVIIIe siècle, Andreï, un jeune officier russe, est envoyé avec son serviteur aux confins de l’empire, dans un monastère situé au point précis où se rencontrent l’empire ottoman, l’empire autrichien et la Russie impériale, autrement dit, en plein coeur des Carpates ukrainiennes. Il doit y retrouver Lavr, un moine exilé, pour lui proposer de rentrer à la capitale et d’occuper un poste autrement plus prestigieux. Mais curieusement le moine refuse, et pour cause: il a pris la défense des villageois, lesquels ont fort à faire pour combattre des vampires dont le maître réside dans un château situé du côté autrichien de la vallée.

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Andreï va d’abord essayer de convaincre Lavr, mais, tombé amoureux d’une jeune bergère, Milena, il va prendre fait et cause pour les villageois, tandis que le maître, lui se prépare à accomplir un rituel qui devrait lui permettre de faire vivre les vampires à la lumière du jour.

Soyons honnêtes, Les Vampires n’est clairement pas un film convaincant. Certes l’image est belle, mais est trop souvent artificielle. Ainsi les scènes nocturnes éclairées au projecteur ne sont guère crédibles. Décors et costumes sont honnêtes, mais toujours un peu trop neufs. De plus les « anciens », une classe de vampires supérieure, ont un aspect clairement ridicule – mais au moins leur maquillage et leurs vêtements pourront resservir pour un film de science-fiction dystopique.

kinopoisk.ruCependant, le plus gros problème reste le scénario. Non pas qu’il soit mal construit ou qu’il souffre d’incohérences, non. Le problème est qu’il n’est absolument pas original. On peut même en donner la source: il s’agit une fois encore de la série américaine Buffy, plus exactement de la saison 1. Là encore, il y est question d’un maître, qui, après des décennies d’absence, revient, mais est encore limité. Il doit accomplir un rituel particulier, prédit par une prophétie, pour se libérer et être à même de ravager le monde. Pour cela, il a besoin d’une créature particulière (le Juste des Justes dans Buffy, Milena, dans ce film), mais il est combattu par de vaillants adversaires dont l’un possède la force (Buffy / Andreï) et l’autre le savoir (Giles / Lavr). Et du coup, on se retrouve avec des choses curieuses. On sait bien qu’au XVIIIe siècle, l’Empire russe est encore arriéré par rapport au reste de l’Europe, mais peut-on penser qu’on y utilise encore des arbalètes – capables de tirer plusieurs carreaux à la fois – comme arme de guerre, dans un monastère, qui plus est? Ah mais oui, mais Buffy l’a bien fait, elle!

kinopoisk.ruUn tel schéma se retrouvait d’ailleurs déjà dans Les Gardiens de la nuit, autre film russe sorti en 2016. Mais le film d’Emilis Vėlyvis était autrement mieux troussé.

Au final, Les Vampires est un film qui se regarde sans ennui, mais aussi sans passion. Et quand l’éditeur français donne comme slogan au film « Combattre le mal n’a jamais été aussi terrifiant », là aussi il se moque du monde.

 

 

Fedor Otsep et Boris Barnet – Miss Mend (1926)

Miss-Mend1Miss Vivian Mend est une dactylo américaine qui travaille pour l’usine Rocfeller (sic). Alors que les ouvriers sont en grève et que la police les charge violemment, elle prend leur défense et n’échappe aux forces de l’ordre que grâce à la voiture d’un ingénieur qui se présente à elle sous le nom de Johnson.

Dans le même temps, Barnet, Fogel et Hopkins, trois journalistes, sont chargés de couvrir l’affaire. Mais ils sont assez médiocres et leur attention est vite détournée par le charme de Miss Mend, laquelle semble bien tombée amoureuse de Johnson. Mais ce Johnson n’est pas ce qu’il prétend être: il est en fait Arthur Stern, riche héritier, dont le père, important homme d’affaires et propriétaires d’usines, vient d’être assassiné en Russie, officiellement par les Bolcheviques, en réalité par Tchitché, son ingénieur-en-chef, lequel oppose au socialisme une haine féroce. Arthur Stern, croyant en ce mensonge, va se mettre lui-même à détester les Soviétiques et tout ce qu’ils représentent.

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Par la biais d’un faux testament, Stern père lègue quasiment toute sa fortune à une mystérieuse organisation dirigée par Tchitché, dont le but est de détruire l’URSS et d’une manière générale tout mouvement social ouvrier. Mais la ténacité de Miss Mend, qui s’occupe seule de son neveu, fils illégitime de Stern père, et le caractère aventurier des trois journalistes, vont perturber ces plans diaboliques.

kinopoisk.ruMiss Mend est une adaptation très libre de Mess-Mend, ou un Yankee à Petrograd, de Marietta Chaguinian, roman-feuilleton de science-fiction, paru en dix fascicules en 1924. Mais Fedor Otsep et Boris Barnet ont fait le choix de gommer les éléments de science-fiction pour ne garder qu’une intrigue qui relève plus du policier et de l’espionnage. Tout de même: on y trouvera un cadavre ressuscité, une séance d’hypnose, un ingénieur fou qui crée dans son laboratoire secret les poisons et les maladies les plus terribles, à même de rayer un pays de la carte, et de multiples rebondissements qui font le charme de ce que l’on a appelé par la suite le Pinkerton Rouge, ces intrigues policières populaires dont le modèle était constitué par les aventures publiées avant guerre en fascicules avec pour héros Sherlock Holmes ou donc, Nat Pinkerton.

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Superproduction ayant vocation à dépasser les modèles hollywoodiens d’alors, Miss Mend est un petit bijou. Petit n’est d’ailleurs pas le bon mot, puisque les trois épisodes de cette mini-série durent au total plus de quatre heures! Mais quatre heures qu’on ne sent absolument pas passer, et qui s’achèvent même sur un final particulièrement trépidant. De l’action, de l’aventure, de l’amour, et beaucoup, beaucoup d’humour. Igor Ilinski, qui interprète un des journalistes, est l’élément comique principal, avec ses postures à la Charlot. Mais on trouve aussi des situations, des scènes, qui relèvent de la caricature, notamment de la société américaine, comme ce gigantesque fauteuil supposé se trouver dans le salon de la famille Stern.

Miss-Mend3Cette caricature n’est cependant pas grossière, il ne s’agit pas d’un film de propagande idéologique: les USA et leurs habitants ne sont pas vus comme un pays ennemi. Seul le monde des affaires est considéré comme corrompu et irrécupérable (en témoigne le sort pitoyable d’Arthur Stern). L’URSS n’est de toute façon pas épargnée puisqu’on ose y montrer des enfants mendiants, à Petrograd! Le genre de chose propre à faire scandale dans un pays où tout les gens sont supposés être égaux.

Ce monument de cinéma a été édité en 2016 par les éditions Lobster, dans une collection patronnée par l’excellent Serge Bromberg. L’image, restaurée, est remarquable. Les cartons ont vraisemblablement été traduits de l’anglais, vu certaines translittérations adoptées, mais étant donné leur brièveté, ça n’a pas grande conséquence (et il est possible que l’équipe de Lobster n’ait pu travailler que sur une copie de langue anglaise). La musique, composée pour l’occasion par Robert Israel, sert très bien l’action, sans être pesante.

Sviatoslav Podgaevski – Roussalka. Le lac des morts (2018)

Roussalka0Un homme et une femme se tiennent sur un ponton en bois au bord d’un lac. L’homme, les yeux rouges, tombe à l’eau. Et lorsqu’il parvient à en sortir, c’est ça femme qui se retrouve subitement attirée dans le lac verdâtre et qui n’en ressortira pas.

Bien des années plus tard, Roma, le fils de l’homme, est devenu un nageur professionnel. Il s’apprête à épouser une jeune femme à qui il enseigne la natation. Curieusement, son père, qu’il n’a pas vu depuis près de vingt ans, lui envoie par la poste les clés de la datcha qui se trouvait près du lac.

Que faire? La vendre? La retaper? Un soir, Roma se rend avec un ami dans la datcha. L’ami en question en a profité pour organiser un enterrement de vie de garçon, mais Roma ne veut pas de cela. Il s’enfuit et s’en va nager dans la lac. Lorsqu’il en ressort, une jeune femme, trempée de la tête aux pieds, l’attend sur le bord.

kinopoisk.ruRoussalka. Le Lac des morts (Русалка. Озеро мертвых) est un film tout récent du jeune réalisateur Sviatoslav Podgaevski, qui a pour particularité de n’avoir tourné jusqu’ici que des films d’horreur à petit budget. Roussalka est donc le dernier d’entre eux. L’expression « petit budget » ne doit absolument pas faire peur: on sait bien que l’on peut réaliser un film particulièrement effrayant avec très peu de moyens. Tout dépend du talent du réalisateur. 

kinopoisk.ruSeulement voilà, jamais Roussalka n’est vraiment effrayant, car tout y est attendu. On sait dès le départ ce qui va se passer, il n’y a aucun mystère. On nous le montre d’emblée: il y a une roussalka dans le lac, et c’est elle qui tue les proches de tous les hommes sur lesquels elle a jeté son dévolu. Nous avons là un scénario sans aucune originalité, qui est en plus de cela desservi par des incohérences énormes: ainsi cette datcha, abandonnée depuis plus de vingt ans, mais dans laquelle tout est intact et où il y a encore l’électricité! Quant à la réalisation, elle emprunte beaucoup à des classiques horrifiques japonais tels que Ring de Hideo Nakata (1998) et surtout Dark Water, du même réalisateur (2003). Là encore, rien n’est surprenant, rien ne vient sauver ce film de l’ennui.

Roussalka est sorti directement en DVD sous le titre anglicisé de Mermaid. Le lac des âmes perdus. La traduction des sous-titres nous a semblé correcte.

Alexandre Roou – Les Soirées du hameau près de Dikanka (1961)

Dikanka0Alexandre Roou (nom parfois orthographié Row) est, avec Alexandre Ptouchko, l’un des deux grands cinéastes soviétiques ayant œuvré dans le domaine du merveilleux. Roou s’est se nombreuses fois illustré en adaptant à l’écran des contes populaires, déployant au passage des trésors d’imagination pour donner vie aux miracles, à la magie, aux créatures féériques.

Avec Les Soirées du hameau près de Dikanka, il s’intéresse à une nouvelle de Nicolas Gogol, La Nuit de la Nativité. Vakoula est un jeune forgeron, fils d’une sorcière, Solokha. Il est amoureux fou d’une jeune greluche qui passe son temps à se regarder dans un miroir tout en commentant sa propre beauté. Lorsque Vakoula ose enfin lui adresser la parole, elle lui rétorque qu’elle ne sera sa femme que s’il parvient à lui donner les souliers de la tsarine.

Dikanka1-bisD’abord désespéré, Vakoula finit par se persuader qu’il lui faut s’adresser au diable. Mais le problème est que le jeune homme n’est pas seulement forgeron: il est aussi peintre. Or il a osé représenter le diable dans une situation si ridicule que celui ne cherche qu’à se venger.

Les Soirées du hameau près de Dikanka n’est clairement pas un film compliqué. Il s’adresse en premier lieu aux enfants et n’a pas la prétention de se prendre au sérieux. Comme souvent, Roou est un assez piètre directeur d’acteur et ceux-ci surjouent comme dans un film muet. Mais cette façon de surjouer sert ici le film, qui est drôle, par les situations qu’il montre, par la trogne même des personnages, des Cosaques mal dégrossis, souvent alcooliques, parfois mesquins, mais jamais bien méchants.

kinopoisk.ruMême le diable, avec sa queue à rallonge et son nez de cochon, est fort sympathique. Les scènes des festivités avant la messe de Noël, avec les batailles de boules de neige, les quêtes de maison en maison, les chants, sont d’une immense gaieté. Ajoutons à cela une fort jolie musique d’Arkadi Filippenko. Et Roou, comme d’ordinaire, n’est pas avare en trucages, qui font sourire de nos jours, mais qui sont si charmants! On rit de bon cœur en regardant ce film bon enfant à voir en famille.

Ce film est disponible en DVD aux éditions RDM, qui offrent une reprise à faible coût de celle de Ruscico, difficilement trouvable. Les sous-titres y sont de qualité.

Ilya Naishuller – Hardcore Henry (2016)

Henry0Henry se réveille dans un laboratoire. On le sort d’une cuve, et une belle jeune femme lui fixe des prothèses de jambes et de bras. Il est un cyborg. Grièvement blessé, il a été patiemment reconstitué par celle qui se prétend sa femme. Mais sa mémoire est incomplète et surtout, on ne lui a pas encore implanté le module qui devrait lui permettre de parler. Or peu après son réveil, le laboratoire est attaqué par Akan et ses mercenaire. Akan veut s’emparer de la technologie permettant de produire des cyborgs. Mais Estelle, la jeune femme, et Henry parviennent à s’enfuir. Ils se retrouvent à Moscou, où ils sont cependant séparés. Henry est recueilli par Jimmy, un excentrique qui semble tout savoir sur lui. C’est le début d’une longue cavale meurtrière.

kinopoisk.ruUnique long métrage d’Ilya Naishuller, musicien et réalisateur des clips du groupe russe Biting Elbows, Hardcore Henry est issu d’un de ces clips, complètement déjanté, qui avait été entièrement tourné en vue subjective, à l’aide d’une caméra Go Pro. La virtuosité du clip et son mauvais goût intégral ont attiré l’attention du producteur et réalisateur Timour Bekmambetov, lequel lui a proposé de faire un film sur le même principe, sur la base d’une production russo-américaine.

kinopoisk.ruC’est donc par les yeux de Henry, et uniquement comme cela, que l’on suivra l’action de ce film. Et de l’action, il n’en manque pas. À la fois hommage et parodie des jeux vidéos de type FPS, Hardcore Henry se pose comme une liste des milles et une façons d’apporter une mort violente à quelqu’un. Tout y passe: meurtre par balle, au lance-flamme, à la machette, à la mitrailleuse lourde, à coups de brique, de pressage de tête dans un ventilateur. Hardcore Henry est gore – il a d’ailleurs été interdit aux moins de 16 ans. Mais pas gore pour faire peur.

kinopoisk.ruLes anciens amateurs de jeux vidéos se souviendront alors de Duke Nukem 3D, où l’on dégommait dans la joie et la bonne humeur des centaines d’extraterrestres tout en visitant des bordels et autres salles de jeux. Hardcore Henry est ainsi: gore, mais truffé d’humour, de clins d’œil. On reconnaîtra alors certaines scènes de jeux fameux: Duke Nukem, donc, mais aussi S.T.A.L.K.E.R ou encore Return to Castle Wolfenstein. Et bien évidemment, il y a un gros boss de fin.

Il est clair que tout le monde ne peut apprécier ce film, de par son caractère outrancier et ultraviolent. Mais le scénario comme la réalisation sont astucieux et montrent que Naishuller a du talent. Espérons que pour les films à venir, il sera capable de produire quelque chose de plus mûr.

Vassili Levine – Le Capitaine Nemo (1975)

kinopoisk.ruJules Verne a toujours été considéré comme un auteur important en Russie, et du temps de l’URSS, il était un modèle pour les auteurs de science-fiction. Que son œuvre y ait été adaptée à l’écran n’a donc pas de quoi surprendre. Ce sont les studios ukrainiens d’Odessa qui s’en sont notamment chargé en 1975, en produisant pour la télévision une mini-série consacrée au capitaine Nemo, réalisée par Vassili Levine.

Il s’agit bien entendu d’une adaptation de 20000 lieues sous les mers, mais une adaptation qui se permet de prendre quelques libertés avec l’œuvre originelle. Je ne ferai pas ici l’injure de résumer l’intrigue. Notons juste en quoi cette mini-série, de trois épisodes d’un peu plus d’une heure chacun, s’en distingue. Le changement de titre est motivé par le fait que l’accent n’est pas vraiment mis sur l’exploit qu’était au XIXe siècle la navigation sous les mers, ni sur le Nautilus, cet incroyable sous-marin électrique, mais sur la personne du capitaine Nemo.

Nemo-2On savait par le roman L’Île mystérieuse, que Nemo était un prince indien. Mais ici les scénaristes s’en sont allés piocher dans un autre ouvrage de Verne, La Maison à vapeur, des éléments de biographie d’un chef de la révolte de Cipayes, pour les attribuer à Nemo, lequel devient donc un prince vaincu par les Anglais, qui n’a depuis de cesse de venir en aide aux peuples victimes du colonialisme. Il s’oppose ainsi clairement au professeur Pierre Aronnax, son hôte involontaire, qui vante les mérites de la France, laquelle est en train « d’apporter la civilisation » au Mexique, en Afrique et en Cochinchine.

Certes, cela peut paraître surprenant de voir ainsi Nemo transformé, jusque dans son apparence physique, en une sorte de Che Guevara avant l’heure. Mais cela fonctionne bien. Le scénario est solide, bien rythmé, intelligent.

Nemo-3La réalisation cependant n’est pas tout à fait à la hauteur des ambitions du réalisateur. Certes, de gros moyens pour l’époque ont été employés, avec la construction de maquettes, d’un décor intérieur visant à reconstituer le Nautilus d’une façon aussi crédible que possible. Des trésors d’astuce ont été déployés pour montrer les scènes sous-marines, durant lesquelles l’équipage et ses trois prisonniers – Aronnax, Conseil et Ned Land – sortent en scaphandre explorer les fonds marins.

Nemo-4Mais les caméras employées sont celles de la télévision: l’image n’est guère stable, les couleurs sont passablement ternes – alors qu’elles auraient mérité d’être éclatantes, justement, durant ces scènes de plongée. Cela vient quelque peu ternir cette mini-série pour le reste remarquable. En revanche, la musique d’Alexandre Zatsepine vient souvent relever agréablement l’image.

Nemo-5Il n’existe à ma connaissance hélas pas de version française disponible sur le marché.